Divine légèreté
Dans cette immensité, sur l’aile d'un renouveau
Gracile et légère, sous le vent je chancelle
Baignant dans l’irréel, valsant sur le ruisseau
Incroyable ballet, sur fresque intemporelle
Je me laisse porter par les berges du rêve
Les roseaux m’enlacent avec légèreté
Et les bras de la nuit, me caressent sans trêve
Épousant mon âme glanée de pureté
Dans cette chevauchée, je vole en fluidité
Vers la voûte céleste où se cache l’aurore
Dans l’espace en essor, sertie de liberté
Vision diaphane ! Ô splendeur que j’arbore
Je me sens volatile comme un papillon
Portée par un souffle dans l’écho murmuré
Sous les yeux de l’azur survolant le vallon
Au ras de la jetée, dans un flot susurré
Voletant avec grâce à la porte de l’onde
Comme un oiseau en vol qu’un nuage repousse,
Dans une arabesque, sous le dais qui m’inonde,
Je m'échoue dans l’éden sur un tapis de mousse
Sur la sente bordée, dans un drap de lumière
Un reflet lunaire déroule son voilage
Une étoile allongée glisse vers la rivière
Enluminant l’instant, des aubes du rivage.
Katy-Ann
Merci pour cette médaille d'argent !
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